Emirats arabes unis
Au pays de l'or noir, Dubaï n'a ni pétrole ni gaz. Les réserves sont à sec. A une centaine de kilomètres, l'émirat voisin d'Abu Dhabi en regorge (les deux émirats font partie d'une fédération de 7 émirats disposant chacun d'une large autonomie, les Emirats arabes unis, EAU).
Dubaï - 30% du PIB de la fédération - a donc tout misé sur le développement du commerce maritime, de l'immobilier, des services financiers, du tourisme (compagnie aérienne Emirates) et des loisirs, le tout dans une cité-Etat entourée par le désert. Dubaï profite surtout de son positionnement géographique sur le Golfe persique. Dubai Port World est le quatrième opérateur portuaire mondial. http://www.evene.fr/lieux/actualite/tourisme-dubai-emirats-arabes-unis-2510.php Malgré les craintes sur la faillite potentielle de l'Etat, Dubaï continue sa quête de l'hyperbole. Abu Dhabi a prêté 10 milliards de dollars à son voisin pour l'aider à rééchelonner sa dette de 80 milliards de dollars. Certains projets de construction ont été annulés ou retardés, mais l'approche de l'urbanisme reste la même : gigantisme et volonté d'apparaître dans le livre des records. Dubaï, un Etat où tout semble possible pour le pire plus que pour le meilleur.
Bienvenue à Dubaï, terre sacrée des adeptes des modes de vie hyper haut de gamme. Dès l'aéroport, le ton est donné. Yachts, Rolls-Royce et lingots d'or s'achètent cash au Duty Free. S'ensuit un choix cornélien entre des centaines d'hôtels de luxe : suites de 150 mètres carrés avec majordome, restauration fine, piscines réfrigérées… Sous peu, on pourra même séjourner à l'Hydropolis, un hôtel en forme de méduse situé à 20 mètres sous la mer. De son lit, on pourra observer l'activité sous-marine à travers les murs en plexiglas. Côté sécurité, tout a été prévu puisqu'un système antimissile et attaque aérienne - rien de moins - sera en place dès l'ouverture. Le problème des hôtels 5 étoiles, d'un bas de gamme vulgaire pour certains, a aussi été