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* femmes destructrices ou victimes?

Biographie et context
Gustave Flaubert, né en 1821 se prennait au début de sa carrière pour un romantique, influencé par Victor Hugo. Ensuite il faisait suite aux romans de moeurs de Balzak ou Stendhal en cherchant perfectionner la technique romanesque. Dès les années 1830, le roman avait tendance à se démarquer du romantisme et à prétendre ne s’intéresser qu’à la vérité objective. Le réalisme est défini par une doctrine et une esthétique surtout grâce à Louis Duranty qui avait créé une revue, Le Réalisme, et Jules Champfleury qui a écrit un manifest sous le même titre. Les idées générales n’ont rien de bien neuf: il s’agit de demander à l’oeuvre d’être attentive à la vie sociale, aux moeurs, aux mécanisme politiques et sociaux, aux sciences nouvelles. C’étaient l’ambiance positiviste et l’extension du journalisme qui orientaient la forme de réalisme. Le réalisme est surtout un phénomène réactif, au sortir du romantisme qui a permis aux artistes de ne pas se sentir à la traîne de leur siècle, au moment où le progrès scientifique (médecine, biologique, économie) se précipitait et fascinait l’opinion. Le roman réaliste reflète surtout un réel bourgeois, même s’il s’en moque ouvertement.

Mauriac, lauréat du prix Nobel de littérature, est principalement un écrivain catholique ou on peut dire un catholique qui écrit. Il est né en 1885 et il acquérait une renommée littéraire dans les années vingts, après la crise du genre durant l’avant-guerre, dans l’époque où la vogue du roman (dans les années 1920 et 1930) est considérable. La nouvelle génération venante dans les années 1920 (Giraudoux, Mauriac, Montherlant, Green, Bernanos, Malraux, Céline...) remplace les agées et de nombraux écrivains plus jeunes qui sont tombés à la guerre (Péguy, Alain-Fournier). L’entre-deux-guerres est l’âge d’or du roman français. Cette période apporte néanmoins aussi la