En quoi la révolution financière a-t-elle modifiée la répartition du risque entre les différents acteurs économiques ?
Trois leçons sur la société post – industrielle
« En quoi la révolution financière a-t-elle modifiée la répartition du risque entre les différents acteurs économiques ? »
Avant la révolution financière de 1980, les managers des entreprises étaient des salariés à rémunération fixe.
Selon Cohen, leur but était le même que leurs subordonnés : protégé la firme des aléas de la conjoncture. Des conglomérats sont donc formés pour palier aux risques industriels. En quoi la révolution financière a-t-elle modifiée la répartition du risque entre les différents acteurs économiques ?
A partir de 1980, les traiders cassent les gros conglomérats, vendent les différentes filiales par morceaux et rendent ainsi les entreprises plus vulnérables aux aléas de la conjoncture. Au lieu de placé un actionnaire à la tête d’une entreprise, comme c’était le cas avant le krach de 1929, ils vont rendre le manager actionnaire de sa propre entreprise par l’intermédiaire des « stock options ». Les managers devenu actionnaire prennent des décisions qui avantage les « shareholders ».Il va donc se préoccupé de l’augmentation de la valeur de l’entreprise, son but n’est plus le même que celui de ses salariés. En effet, auparavant les managers et les employés fonctionnaient sur un système de « partenariat » engageant les deux parties dans des contrats implicites qui les protégeaient tout deux et garantissaient la longévité et la stabilité de l’entreprise. Les contrats implicites ont été anéantis, le système de partenariat à été adaptés aux managers et aux actionnaires, les salariés sont devenus vulnérables. Le risque a donc été « redistribué ». Les managers créent de la valeur pendant que les « stakeholders » subissent les effets de la conjoncture, qui sont bien plus présent qu’auparavant.
Les explications que propose Cohen dans son livre à propos des conséquences de la révolution financière sur la répartition des risques des agents financiers des entreprises