En quoi néron, de jean racine, est-il un personnage ambivalent ?
L’approfondissement de la problématique se divise en deux parties, en observant que Néron, alors qu’il semble doué de sentiments humains et amoureux, est aussi un personnage sadique et tyrannique.
Tout d’abord, on découvre Néron, lors de sa déclaration, sous un autre jour : il est amoureux de Junie, la bien-aimée de son rival autant politique que dans le domaine de l’amour : «Narcisse, c’en est fait, Néron est amoureux » v.382 . Ainsi, on voit une raison à l’enlèvement de la jeune fille, qui paraissait abominable dans un premier temps : l’amour excuse donc ses méfaits qui semblent alors moins graves. Le côté humain et normal de Néron est ressorti : bien que le côté tyran dorme en lui, l’amour, sentiment honorable, règne dans son cœur. Les symptômes y sont d’ailleurs visibles : sa « voix s’est perdue » à sa vue, « saisi d’un long étonnement », il reste immobile, comme paralysé. Le coup de foudre qu’il éprouve pour la jeune femme est évident. Tout en lui crie qu’il est amoureux mais de façon subite : ainsi la description de sa vision est purement physique et non morale. Le lexique le prouve : elle représente alors une « belle vue », une beauté comparée à celle « qu’on vient d’arracher au sommeil », ainsi qu’un «