Etude candide de voltaire
Dans quelle mesure pouvons nous affirmer que cette œuvre est une argumentation indirect ?
Nous pouvons affirmer que cette œuvre est une argumentation indirecte car c’est un conte philosophique (particulier puisque très long,), qui est une forme de l’apologue. L’on peut affirmer cela car comme dans un conte, les personnages sont cantonnés à un seul rôle, ce sont des « types ». Pangloss est optimiste, Martin est pessimiste, Jacques est trop généreux. La vieille est terre à terre comme Cacambo etc… Seul Candide et Cunégonde évolue, celle-ci physiquement, et celui-ci intellectuellement, Candide se « cherche » à travers tout le récit et confronte sa vision tout d’abord optimiste, au monde, pour finalement se résigner et voir la dure réalité, sa quête première était de retrouver Cunégonde, mais l’on se rend vite compte qu’il y’a bien d’autre but derrière, nous rappelant alors la visée didactique de Candide. C’est donc bien un compte philosophique. L’apologue est un court récit dont on tire une morale, il a pour visée de convaincre et de persuader, donc de plaire et d’instruire. Caractéristiques que l’on retrouve dans Candide, car derrière les mésaventures du jeune homme se cache une morale, implicite qui nous est expliqué à la fin quand celui-ci conclut : « […] mais il faut cultiver notre jardin. » Chapitre XXX. Voltaire incite le lecteur à tirer une leçon de l’apprentissage du héros, leçon qui est que chacun doit s’occuper de sa vie, sans trop raisonner. « […] Travaillons sans raisonner, dit Martin » Chapitre XXX. Il veut que celui-ci privilégie l’expérience par le travail, aux raisonnements faciles, sans preuve, auquel se livrent bon nombre de gens, ici représentés par Pangloss, qui du début à la fin, ne tire aucune morale de ses aventures et dont les idées restent les mêmes. Voltaire veut aussi prouver que tout Homme a droit au bonheur et doit agir en vue d’une félicité commune, et par conséquent, être utile. (Encore une fois, la notion