Etude cas bmce gestion de risque
Dans le cadre des exigences bâloises en matière de gestion des risques, les banques marocaines ont vu naître de nouveaux besoins pour mettre en place un nouveau système de gestion du risque de crédit suivant l’approche standard imposée par Bank Al Maghrib. Au sein de la BMCE BANK, la gestion du risque de crédit lié aux entreprises se trouve handicapée par un certain nombre de gaps qui freinent l’application des exigences bâloises dans les meilleures conditions. Ces gaps touchent principalement :
- La segmentation
- La notation
- Le système d’information
- La gestion des garanties
- Le périmètre de consolidation
1- Gaps concernant la segmentation :
Comme mentionné dans la partie concernant la segmentation suivant l’approche standard, on distingue entre quatre catégories de clientèle :
- Les Souverains
- Les Banques
- Les Entreprises ou corporates
- Banques de détail
La réalisation d’une telle segmentation nécessite d’avoir des renseignements qualitatifs et quantitatifs tel que le chiffre d’affaire consolidé pour les groupes d’intérêt économique ou uniquement le chiffre d’affaire individuel.
L’enjeu d’implémentation de la réglementation bâloise nécessite un assainissement des entrepôts de données de la clientèle pour permettre la distinction entre différents segments ainsi que la mise en place d’une centrale de bilan pour l’ensemble de la clientèle.
La contrainte qui se pose à ce niveau est que le chiffre d’affaire individuel et consolidé est généralement non disponible, ce qui empêche de faire la distinction entre les entreprises, PME/PMI et les professionnels.
Pour le cas marocain, La segmentation retenue est la même que celle apportée par les apports de Bâle. Toutefois la banque centrale a défini quelques précisions concernant les catégories « entreprise », « PME » et « clientèle de détail », comme suit : * La catégorie « clientèle de détail » ou