Etude de cas actimel
Introduction
Actimel : le geste santé du matin. Tout le monde ou presque connaît aujourd’hui cette petite phrase. La raison principale vient du fait que depuis son lancement en France en 1997, le marketing de ce produit est très important. Actimel semble être un produit fortement innovant puisqu’il a su créer un vrai créneau durable et rentable. Plusieurs questions se posent alors, tout d’abord comment ce produit est passé du centre de recherches de Danone à un succès aussi franc en si peu de temps. Il est donc intéressant de se pencher sur le marketing développé par les équipes de Danone et qui a fait d’une part la réussite d’Actimel, et d’autre part qui a permis au produit de s’imposer de façon durable sur son marché. Cela conduit à se demander, au vu de la réussite du produit, comment Danone a réussi à vendre comme un alicament, un produit qui n’a peut-être rien de spécifique ?
1. Le lancement, l’idée de l’alicament
Tout d’abord, un alicament est la contraction du mot aliment d’une part et médicament d’autre part. Le principe est d’ajouter un nutriment destiné à prévenir l’apparition de maladies à un produit de consommation courante.
Un organisme est chargé d’évaluer les risques sanitaires et nutritionnels présentés par ces « aliments ». Mais malgré la rigueur et le sérieux des études faites pour élaborer les alicaments, ceux-ci échappent complètement au contrôle que subit un médicament avant et après sa mise sur le marché.
Le lancement et le succès d’Actimel s’inscrivent dans une évolution tout à fait particulière du marché des produits laitiers. De 40 000 tonnes au milieu des années 50, la consommation de yaourt est passée à 561 000 tonnes, en France, en 2004. Avec un