Bimo fait du marketing
02/07/2005
Le groupe Bimo a décidé de faire la promotion d’une nouvelle gamme de biscuits salés. Après avoir conquis le marché avec son chocolat, ses biscuits et ses galettes, il veut diversifier ses offres. Il détient entre 30 et 40 % du marché. Les produits Bimo sont considérés par les responsables de la marque comme « un complément nutritionnel pour lutter contre les carences et les déséquilibres alimentaires ». Dans ce contexte, il est consommé essentiellement par les écoliers et les enfants de familles démunies mais aussi par les autres catégories de la population pour se faire plaisir ou céder à la gourmandise. Les prix de vente sont généralement étudiés, mais les grossistes faussent parfois les calculs... Le groupe Bimo, qui fustige la contrefaçon dont il est souvent victime, est ouvert à un partenariat gagnant-gagnant. La contrefaçon concerne maintenant tous les secteurs de l’activité économique et les contrevenants savent s’adapter aux nouveaux modes de consommation de masse. La contrefaçon est la conséquence d’un détournement de visuel qui utilise de manière stéréo typique les qualités de l’offre conformément à ce que l’on peut attendre de manière ordinaire d’un produit. Il a été approché par deux grandes entreprises dans ce cadre mais les propositions qui lui ont été faites ne l’ont pas intéressé. L’entreprise exporte le beurre et la poudre de cacao, y compris en Europe pour la fabrication du chocolat. Située à Baba Ali à une vingtaine de kilomètres au sud d’Alger, l’unité de transformation de fèves de cacao fonctionne avec une technologie moderne. Elle a démarré la production en 1997. Dans un tourbillon de saveurs, le chocolat reste un élément recherché. L’opérateur se prépare à se bagarrer dans la cour des grands et à prouver sa valeur dans un contexte d’ouverture de l’économie algérienne et au moment où l’Algérie négocie son ticket d’entrée à l’OMC. Les gérants savent que ce ne sera pas une partie de plaisir et ils se