ETUDE COMPARATIVE : SOCIETE GENERALE ET MICHELIN

La mise en œuvre de la responsabilité de l’entreprise est complexe car elle poursuit trois buts parfois contradictoires : Profit, personnes, planète. Le dégagement de profits est évidemment le but premier de l’entreprise. Cependant une société est aussi un organisme humain dirigé dans un environnement naturel et politique qui l’impactent.
D’un point de vue environnemental :
Conscient de l’impact des activités industrielles sur l’environnement, la société générale mène des actions environnementales bien spécifiques. Réduire l’empreinte environnementale, encourager les énergies vertes, réduire les déchets, protéger la biodiversité, sont les premiers engagements présents sur leur siteweb. Même après avoir atteint une réduction de 20% des émissions de CO2 par occupant et la neutralité carbone en 2012, le groupe se fixe de nouveaux objectifs et vise pour 2015 une réduction de 26% des émissions carbone. L’entreprise est très engagée même si son secteur d’activité ne l’oblige pas à l’être.
En comparaison Michelin s’efforce de maintenir sa croissance et sa position de leader tout en préservant un équilibre entre performance économique, respect de l’environnement et recherche constante de qualité dans ses relations avec les personnes et les parties prenantes. Cependant, l’entreprise est obligée pour des raisons économique et éthique de s’impliquer sur l’environnement. En effet, la société est un acteur de référence sur tous les marchés du pneu et des services liés aux déplacements. Son impact sur l’environnement est avéré, ici l’entreprise se doit de s’impliquer. Néanmoins, l’entreprise n’essaie-t-elle pas de préserver sa place sur le marché en se présentant comme une entreprise engagée ?