Sujet 1 : Quelle identité pour l’Europe ? Suite à la Seconde Guerre Mondiale, on cherche, dans le but de pérenniser la paix, à créer une Europe communautaire. S’il est vrai que l’on s’appuie pour cela sur l’économie des différents pays européens, il n’en demeure pas moins vrai que cette construction s’est également appuyée sur les nombreux traits identitaires communs à ces pays. Ainsi, les Traités de Paris en 1951, de Rome en 1957 et de Maastricht en 1992, permettant de créer successivement la Communauté Economique du Charbon et de l’Acier (CECA), la Communauté Economique Européenne (CEE) et l’Union Européenne (UE) ont été permis avant tout grâce à l’existence d’une identité européenne. L’identité est la reconnaissance de ce que l’on est, par soi-même ou par les autres. Lorsque l’on parle d’identité européenne, on englobe tous les traits et statuts que les pays européens partagent entre eux. Il convient de différencier deux sens différents pour la notion d’Europe : l’Europe au sens continental, définie par Vassili Tatitchev jusqu’au Caucase et l’Oural, et l’Europe au sens communautaire avec l’UE aujourd’hui. On s’accorde à dire aujourd’hui que l’idée d’identité européenne est bien plus prononcée à l’intérieur de l’UE mais malgré cela on observe certains faits qui pourraient venir nier l’idée d’identité commune. Donc quels sont les traits identitaires européens ? Quelles sont les contestations ? Y-a-t’il différents degrés dans le concept d’identité européenne ? Au final, quelle identité pour l’Europe ? Ceci constitue un réel problème pour l’UE aujourd’hui qui, malgré des traits identitaires européens indéniables (1), se confronte à la primauté des identités nationales qui altère ainsi le concept d’identité européenne (2). L’UE doit alors regrouper les pays sans les étouffer avec le concept de supranationalité (3). Sur quelle identité peut se baser l’Europe ? Il est vrai que l’Europe, au sens continental, partage une identité commune forte, aussi bien au niveau