Existence pour un mortel
Notions : l’existence, le temps, la matière et l’esprit, (la religion).
1) Problématiques
La certitude de la mort est-elle vécue comme une preuve de l’absurdité de la vie, ou au contraire peut-elle être l’élément qui donne du sens à chacun de nos actes ?
2) Définitions
Insigne : ce qui met à part, porteur du signe.
Temporalité : c’est le mode d’être de l’existant qui se saisit lui-même comme lié au devenir c'est-à-dire à la fois en fuite vers l’avant par ses projets et comme néantisation par la négation perpétuelle de ce qu’il a été.
Existence humaine : l’homme est un être de soucis, il est fait de la question permanente de « plus tard ». Cela implique la question « Pourquoi », en vue de quoi c'est-à-dire quelle direction prends notre existence. Ce cache derrière cette question l’exigence d’une vie autonome et une certaine image de ce que c’est d’être authentiquement humain.
Conscience réflexive : une sorte de malédiction ; connaissance de soi : doutes, questions. Trop de conscience pour être un simple animal, trop peu de connaissances pour pouvoir décider de ce qu’il convient de faire. Ancien testament, la Genèse 3-17 : « Parce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger, le sol sera maudit à cause de toi. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes dans le sol où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retournera à la poussière. ». L’arbre de la connaissance révèle l’homme à sa nature, à ce qu’il est (parallèle avec Narcisse). Une source de ses inquiétudes, de ces préoccupations contre quoi il tente de comble le vide. Il lui manque le sens de son existence. L’homme a conscience de sa destination mais ne possède pas sa signification (la raison d’être, le pourquoi).
Chez Kierkegaard, l’existence n’a pas de généralité. « Aucune science ne peut rendre compte de l’existence. » Notre existence ne ressemble à aucune autre. Exister c’est