Introduction

L’expérimentation animale joue un rôle considérable dans la création de produits pharmaceutiques. Cette méthode consiste à utiliser un modèle animal dans une démarche expérimentale afin d’obtenir des résultats obtenus dans des conditions physiologiques et d’étudier des mécanismes biologiques complexes.
L’expérimentation animale a permis de nombreux progrès en médecine humaine et vétérinaire. Nous leurs devons par exemple la découverte du rôle de l’insuline dans le diabète, le développement de nombreux médicaments et vaccins humains (rage, rubéole, variole…) et vétérinaires.
En effet les sciences médicales et pharmacologiques évoluent en permanence et les tests sur les animaux restent nécessaires pour permettre la mise au point de nouveaux médicaments, notamment en testant leur innocuité.
Cependant, l’expérimentation animale est très controversée, particulièrement par le grand public, d’un point de vue éthique. De plus, ces méthodes sont encadrées par une réglementation très lourde qui vise de plus en plus à remplacer ces techniques. De nombreuses méthodes dites « alternatives » à l’expérimentation animale ont été mises en place dans cette optique. La règle dite des « 3R », crée en 1959 par Russell et Burch, définit les démarches éthiques au niveau de l’expérimentation animale notamment en Europe. Ces alternatives s’appuient sur les différents constituants de cette règle : Remplacer, Réduire, Raffiner.
Ce rapport présente dans une première partie la place de l’expérimentation animale dans le développement d’un médicament. Une seconde partie détaillera les différentes méthodes alternatives à l’expérimentation animale en fonction de la règle des 3R. La dernière partie présentera le contexte de l’application de ces méthodes alternatives dans le développement d’un médicament. Ce rapport conclura enfin sur les aspects positifs et négatifs de l’utilisation de ces méthodes dans le développement d’un médicament.
I. La place de