Explication de texte (pour oral) - voltaire - histoire d'un bon bramin
Introduction
- François Marie Arouet est un écrivain et philosophe français. Il inaugure la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. On lit aujourd'hui essentiellement ses écrits «philosophiques» en prose. (Candide est son ouvrage le plus célèbre). Son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, qui firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au xviiie siècle, sont aujourd’hui ignorées. La réputation de Voltaire tient à son style, marqué par l'élégance et la précision, et souvent au service d'une ironie mordante.
- Bramin : prêtre de la religion hindou, prêtre du dieu Brama. Apologue, conte philosophique.
Publié en 1761 / Thème de l'imbécile heureux. L'Humanité n'a de cesse de rechercher le bonheur ; les philosophes des lumières cherchent eux à favoriser l'exercice de la raison.
Développement
I. Un conte
1) Une narration, un récit
- Temps verbaux : imparfait, passé simple -> rupture déterminante
- Enonciation : récit à la 1ère personne.
2) Portrait du bramin et ses contradictions
Désarroi du bramin : ignorance diff. 40 ans d’études -> autant d’années perdues. (l.9-10).
Philosophie : - le temps, l’éternité, point entre 2 éternités. - la matière (« mon esprit est-il de la matière ? »). - la religion, sous Brama et Vitsnou (chrétienne : Dieu créateur + TRINITE). - problème du mal (par.4). Candide, naïf. L’optimisme n’est pas de mise. Fin paragraphe 4 : bilan, désespoir + abondance des négations (anaphore « ni »).
Pour Voltaire : ne pas se poser de questions métaphysiques (au-delà de la matière).
3) Le rôle de la vieille indienne
Absence d’identité mais rôle important / Beaucoup de détails sur elle dans le texte.
(Bigote (péj.) : pour qui la religion compte trop = superstitieux)
Enquête du narrateur (par.6) : on peut être heureux et ignorant.
II. La