Expose sorcellerie
Introduction
La sorcellerie, étymologie française associée à deux mots : au sourcier et au sort.
Selon l’acceptation générale et populaire, le sorcier ou sorcière sont des jeteurs de sort. Pour cela ils ont recours à la magie noire ou magie blanche, ils peuvent être spécialistes dans la communication d’avec les esprits on parle alors de mage ou de voyant. On peut également associer d’un point de vue anthropologique le mot sorcier à chaman ou homme-médecin. La sorcière est un personnage maléfique très présente dans les contes pour enfant et les légendes.
I. Quelques définitions
Aujourd'hui la sorcière ne fait plus peur. Que ce soit au cinéma, dans la littérature ou dans les vitrines pour Halloween, la sorcière a plus une image "magique" que maléfique. Mais ça n'a pas toujours été le cas. Pour preuve, la définition que l'on trouve dans les dictionnaires , qui garde des traces de son lourd passé.
De manière commune, le sens attribué aux mots « sorcier » et « sorcellerie » est très négatif : personne qu’on croit en liaison avec le diable et qui peut opérer des maléfices. Les sorcières étaient souvent craintes pour leurs pouvoirs dangereux et les avantages qu’elles pouvaient obtenir était plus souvent d’expédier vos ennemis dans l’au-delà que de répandre la charité et l’amour.
Leur alliance avec le diable fut évidemment la principale raison des persécutions qu’elles ont subies. Et par conséquent, ramener une sorcière « dans le droit chemin », c’ était entamer une lutte au nom du Bien, donc de Dieu, contre le Mal, c’est-à-dire Satan, Prince des Ténèbres.
II. Un peu d’histoire
Au Moyen Age, en Europe, on parle déjà de pacte avec Satan . Ceci reflète bien le besoin de l’Eglise de fixer les limites entre le « Bien » et le « Mal ».
En réalité, au 11e siècle, la chrétienté démarre la chasse aux hérétiques dont font partie les sorciers. L'inquisition va augmenter ce phénomène.
Jusqu’à la fin du 16e siècle, les sorciers et sorcières