Exposé damien et pierre de fever leslie kaplan
Pierre et Damien sont amis d'enfance. Ils ont grandi à Paris, passé leurs vacances ensemble en Bretagne, et tué une femme, « par hasard », rue Delambre, dans le XIVe arrondissement de Paris, à quelques mois du bac. Une histoire peu banale, surtout quand l'Histoire intervient dans la vie de ces deux mineurs issus, pour l'un, d'une famille 100 % française et, pour l'autre, d'une famille juive qui vécu l'horreur des camps et de l'extermination. Damien issu de la famille française possède un grand père collaborateur à le 2nd Guerre Mondial et une famille plutôt calme. Alors que cher Pierre, issu de la famille juive, c’est très agité ; les grand parents vivent avec la famille. La grand-mère de pierre parle beaucoup mais a eut un passé difficile. Son grand père, en revanche, ne parle pas. « Ton grand-père ne parle pas, dit Sarah, parce qu’il préfère ne pas dire ce qu’il pense. Et il a raison, ça vaut mieux »
« Pour qu'il y ait crime, il faut qu'il y ait une raison personnelle. Mais si c'est par hasard... » C'est cette affirmation d'un des protagonistes qui remettra en cause les faits du passé, toutes ces horreurs de la Seconde Guerre mondiale qu'ils vont découvrir et pour lesquelles ils vont se passionner. À mesure que le récit avance, Auschwitz, Maurice Papon, Paul Touvier ou Marie Reille refont surface. Pierre et Damien, hantés par leur geste irréversible et happés par la folie, tenteront de comprendre comment le citoyen le plus sage peut sombrer dans le mal. « Par hasard » ou « sur ordre », y a-t-il réellement une raison qui puisse justifier que l'on tue ?
Damien qui croyait que tuer par hasard ne les rendaient pas coupable et qu’ils ne seraient pas jugé, il avait raison, ils n’ont pas été jugé par la justice ni coupable d’un point de vu judiciaire, mais leur conscience les a punis. Ils font des cauchemars, les sujets abordés en cours de philosophie les concernent. Ils sont donc punis