Exposé de francais sur l'utopie
Définition du mot : utopie en grec cela signifie « en aucun lieu : nulle part ». L’Utopie est au début, un pays imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux. Mais dès le 18ème siècle, le sens du mot s’élargit ; l’utopie est un idéal politique qui ne tient pas compte de la réalité. I. Les sources :
Voltaire reprend une longue tradition du merveilleux (contes des Mille et une nuits, conte de la Table Ronde). Depuis la Renaissance on parle de contrées fabuleuses, remplies d’or, situées par les voyageurs en Amazonie : Voltaire situe l’Eldorado à cet endroit. L’utopie est aussi une mode du 18ème siècle. II. Les manifestations de l’Utopie dans Candide :
1°) Les Utopies rejetées par Voltaire : • Celle de Thunder-ten-tronckh : c’est un « paradis » immuable où tout est soumis à Dieu le Père sur terre, le comte. C’est l’Utopie du pouvoir absolu, autoritaire, refermé sur lui-même (chapitre 1). • Celle des Jésuites du Paraguay (chapitre 14) : c’est l’utopie d’une société gouvernée par les Jésuites qui confond pouvoir religieux et pouvoir politique (religion d’Etat, et Etat religieux) : « c’est une chose admirable que ce gouvernement (…) les Pères y ont tout et les peuples rien ; c’est le chef-d’œuvre de la raison et de la justice ».
2°) Les utopies valorisées : • L’Eldorado • le jardin (du chapitre 30). C’est aussi une utopie. On oublie ses grands problèmes par le travail plus qu’on ne les résout. Cet oubli est-il possible ?
Le mal et la souffrance risquent de réapparaître et le désir de philosophie, c’est-à-dire de critiquer aussi.
III. L’Eldorado ou la cité idéale : une utopie très voltarienne (chapitres 17 et 18)… On se retrouve réunis comme dans un catalogue, où se trouve tous les idéaux de Voltaire :
- La religion naturelle et le Déisme - un urbanisme organisé - un palais des sciences - une atmosphère de tolérance, de liberté, d’hospitalité - un pouvoir sans