Fable

384 mots 2 pages
Du latin « fabula » qui signifie récit, fiction. La fable peut être définie « un petit récit, généralement allégorique, qui contient une leçon morale ». Dans ce sens, elle est synonyme d’apologue, mot issu du grec « apologos » et qui veut dire « récit à intention moralisatrice ».

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Origines et évolution

La fable est un genre commun à toutes les cultures et ses origines se perdent dans l’antiquité la plus reculée. Les fables dites indiennes sont popularisées au VIIe siècle par leur traduction en arabe, et inspireront Ibn’ Al-Muqaffa’ dans le livre de Kalila et Dimna. La tradition les porte à des auteurs légendaires dont on connaît Pilpay.

Les Grecs citaient comme le créateur de la fable Ésope (VIe siecle av. J.-C.) mais on en trouve chez Hésiode, dès le VIIIe siècle av. J.-C., telle la jolie fable « L’Épervier et le Rossignol ». Les fables ésopiques, rédigées en prose, furent mises en vers par Babrius (IIIe ou IIe siècle av. J.-C.). Chez les Latins, le fabuliste Phèdre est avant tout un moraliste, mais c’est aussi un poète; le récit est évidemment subordonné à la morale, mais il n’est pas décharné comme dans les fables ésopiques. Il est narratif, dialogué, il a du mouvement et du naturel. Horace n’est pas un spécialiste de la fable, mais quand il en glisse une dans ses épîtres ou dans ses satires, il en fait un chef-d’œuvre.

Le genre fleurit au Moyen Âge. Le fabuliste grec Ésope était si populaire à cette époque qu’on appela Ysopets tous les recueils de fables: par exemple celui de Marie de France (XIIe siècle) et les fabliaux, où la moralité importe moins que l’observation.

Le XVIIe siècle conserve la tradition des fabulistes Ésope et Phèdre ainsi que celle des des légendes de l’Indien Pilpay. Par ailleurs, sous l’influence janséniste, le classicisme préfère considérer l’apologue dans sa perspective didactique : c’est un récit qui s’ouvre ou se ferme sur une « morale », c’est-à-dire une leçon de sagesse. L’apologue est donc un moyen de former le

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