Faut-il aider le faible
"FAUT-IL AIDER LE FAIBLE ?" Dans un monde où les questions de solidarité, d’aides sociales et d’entraides entre particuliers se posent de plus en plus, on peut se demander s’il faut aider le faible. Mais, qu’est ce qu’un faible ? Pourquoi faut-il aider le faible ? Jusqu’à quel point une aide est-elle bénéfique ?
Pour répondre à ce problème, il convient tout d’abord de définir les termes de faible et de aider. Il est impossible de définir le faible selon une seule définition, car selon que l’on considère l’étymologie du mot, la vision de Nietzsche, ou encore la définition donnée par un dictionnaire usuel, on doit faire face à plusieurs définitions différentes, voire contradictoires. Aider pourrait se définir comme apporter son soutien sur quelque plan que ce soit : physiquement, verbalement, financièrement ou de toute autre manière.
Pour répondre à ce sujet, nous verrons dans un premier temps ce qu’est un faible, selon différents points de vue ; nous verrons ensuite dans une deuxième partie qu’il faut l’aider pour plusieurs raisons ; puis dans une troisième partie nous verrons les limites de cette aide et les cas dans lesquels il vaut mieux ne pas aider autrui.
Qu’est ce qu’un faible ?
A la base du mot faible, il y a le mot latin populaire flébilis, qui signifie digne d’être pleuré. Ainsi, étymologiquement, le faible est celui pour qui on éprouve (ou on pourrait éprouver) de la pitié par rapport aux malheurs qu’il (a) subit. Le mot digne l’élève dans son "rang" social, le faible étant usuellement considéré comme inférieur par la société selon un classement du plus faible au plus fort. Le faible est alors un homme digne d’obtenir la pitié, d’obtenir la compassion des autres, mais digne tout de même ; c’est pour lui, en quelque sorte, un honneur, parmi son malheur. Si ce faible est digne d’être pleuré, il mérite par conséquent d’être aidé par autrui, par quelque manière que ce soit.
Selon Nietzsche, dans la