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Communication interculturelle : Fiche de lecture

Les identités meurtrières, Amin Maalouf Confessions d’un musulman de mauvaise fois, Slimane Benaissa

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Après un certain nombre d’exercices visant à nous faire avancer dans l’univers de la communication, on aurait pu penser que le concept nous paraisse désormais assez familier. Certes, il serait également faux de dire qu’il nous est totalement étranger. Néanmoins, il est indéniable que cet apprentissage se distille vraiment « au compte-gouttes ». Notamment, on s’aperçoit avec un peu de recul qu’on oublie vite ce que l’on a appris, comme dans bien d’autres domaines. Observons plutôt : au tout début, quel a été le véritable but à atteindre ? Il s’agissait en premier lieu de parvenir à définir la communication avant de pouvoir s’attaquer aux problèmes réels. On a admis y être arrivé. Et pourtant, n’est-ce pas une erreur flagrante que de ne pas avoir répété le même schéma lors des premiers travaux concernant la « communication interculturelle » ? Autrement dit, malgré les quelques exercices déjà réalisés sur ce sujet, s’est-on vraiment posé la question « qu’est-ce que signifie communication interculturelle ? » ? Nous serons sûrement d’accord sur le fait que la définition se construit aussi via ces préparations. Cependant, il me parait finalement cohérent que le présent document serve, entre autres, à rendre compte de ce que l’on retient de cet aspect des relations humaines. Bien sûr, il ne s’agira que d’une seule partie de l’exercice, celui-ci consistant également en une réflexion sur soi-même à travers la lecture des deux œuvres que sont Les identités meurtrières d’Amin Maalouf et Confessions d’un musulman de mauvaise foi de Slimane Benaissa. Quand je parle de « parties », je n’entends évidemment pas « paragraphes distincts », car je pense que c’est aussi sur la base de cette introspection que doit se construire notre vision de la communication interculturelle. Et inversement, les quelques fragments de