Fiche de lecture esquisse d’une anthropologie de la ville, lieux, situations, mouvements michel agier, anthropologie prospective
Si les études ethnographiques urbaines ne sont pas non plus récente (l’étude de William Foote Whyte «street corner society» date des années 1940), elle traitent d’une population, d’une société particulière et s’astreignent à l’étude d’une structure sociale bien définie dans une spatialité et une temporalité précise.
Là où l’anthropologie de la ville se révèle novatrice c’est en ce point particulier qu’elle veux prendre pour sujet d’étude l’homme en tant que citadin et non uniquement comme individu d’une société. Bien évidemment l’étude du citadin ne peux faire totalement abstraction de la société dans lequel il vis puisque c’est «cette société qui génère la ville».
L’anthropologie de la ville telle que je l’ai perçue dans ce livre consiste à identifier les processus d’invention de la ville par les populations qui la fonde. A travers des observations d’«invasions», d’installations ou de création culturelle, l’auteur cherche à faire une anthropologie de la genèse des villes. Son travail se base sur l’analyse des situations et pour cela il distingue trois composantes que sont l’individu, l’espace et la socialité.
Ces dernières permettent de différencier quatre types de situations élémentaires: les situations ordinaires (moeurs sociales), extra-ordinaires (rencontre fortuite), de passage (transit) et rituelles (performances artistiques ou culturelles). Elles représentent «des outils concret et néanmoins peu figé pour interroger les divers moments de la vie relationnelle, culturelle et politique des citadins.»
Armé de ces outils Michel Augier explore différents sujets:
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