Alphonse de Lamartine
Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en (Saône-et-Loire) le 21 octobre 1790 dans une famille de petite noblesse sans grande fortune. Il passe son enfance à Milly, un village près de Mâcon, et fait ses études à Belley chez les jésuites (Membres de la compagnie de Jésus). Il reçoit une solide éducation classique.
Il part en voyage à Naples en 1811 (au cours duquel il tombe amoureux de celle qu'il évoqua plus tard dans Graziella) pour faire une formation qui devait lui permettre toutes les ambitions. Mais ce voyage ne servi a rien car il préféra la littérature au poste de garde du corps de Louis XVIII qui lui été offert. Il fréquenta les salons s'essaya à quelques tragédies (Saül, 1818) et composa ses premières élégies (Poème lyrique qui exprime de la tristesse).
En 1815, pendant les Cent-Jours (Période se situant entre le retour de Napoléon de Waterloo et sa deuxième démission), il se réfugie en Savoie.
En 1816 alors qu’il été en repos a Aix-les-Bains, il rencontra Julie Charles, une femme mariée avec qui il vécut une passion intense mais brève, puisque la jeune femme mourut de tuberculose pulmonaire l'année suivante.
En 1820 il parut sous le titre de Méditations poétiques des poèmes qui le rendis bientôt célèbre et qui est considéré comme la première manifestation du romantisme en France. Ces vers lyriques, évoquant les inquiétudes amoureuses et spirituelles d'une âme tourmentée, correspondaient à la sensibilité d'un public que les auteurs classiques ne satisfaisaient plus. En menant, parallèlement, une brillante carrière de diplomate en Italie, Lamartine continua d'explorer la même veine lyrique, avec les Nouvelles Méditations (1823), la Mort de Socrate (1823). Il est élu à l'Académie française en 1830. Il connut un nouveau succès en publiant ses Harmonies poétiques et religieuses qui sont des œuvres lyriques.
La révolution de juillet 1830 donna un tour nouveau à sa carrière. Lamartine démissionna de son poste pour se lancer dans la