Fiche Hannah Arendt Du Mensonge La Violence
Dans l’extrait, Hannah Arendt revient sur les notions de pouvoir, de puissance, de violence, de force, d’autorité. Elle explique que ces notions sont souvent confondues, parfois vues comme synonymes, et ce, parce que chacune de ces notions est vue comme un moyen de l’homme pour dominer l’homme : « La conviction que le problème politique essentiel est et a toujours été de savoir qui domine et qui est dominé » ; « ce ne sont là que des mots indicateurs que l’homme utilise afin de dominer l’homme » Les fonctions sont identiques, mais le sens est différent.
Elle propose dans son essai une définition des cinq notions.
« Le pouvoir correspond à l’aptitude de l’homme à agir et à agir de façon concertée ». Le pouvoir appartient à un groupe, et sans le groupe, celui-ci se dissout. Il se produit une confusion entre puissance et pouvoir : pour Arendt, lorsqu’on parle de « pouvoir d’un homme » ou « pouvoir d’une personnalité », on veut en réalité parler de puissance. La puissance, en effet, est individuelle. Il réside une certaine autonomie dans la puissance. De ce fait, la puissance est faible face au nombre. D’ailleurs, le groupe est souvent hostile à la puissance, alors le pouvoir se place en opposition à la puissance. La force est décrite par Arendt comme « la qualification d’une énergie qui se libère au cours des mouvements physiques ou sociaux ». La force peut se confondre avec la violence, mais la violence est en fait un moyen de la contrainte, contrainte qu’on associe à la force. Dans le texte, on illustre la force pas « forces de la nature » ou « force des choses ». L’autorité, elle, s’applique à la personne. Elle réside dans le respect qu’on accorde à la personne, ce respect est nécessaire. C’est pour cette raison que l’autorité est menacée par le rire ou le mépris. Hannah Arendt écrit : « sa caractéristique essentielle est que ceux dont l’obéissance est requise la