Fiche Hannah Arendt Du Mensonge La Violence

535 mots 3 pages
Hannah Arendt, Du mensonge à la violence, 1972

Dans l’extrait, Hannah Arendt revient sur les notions de pouvoir, de puissance, de violence, de force, d’autorité. Elle explique que ces notions sont souvent confondues, parfois vues comme synonymes, et ce, parce que chacune de ces notions est vue comme un moyen de l’homme pour dominer l’homme : « La conviction que le problème politique essentiel est et a toujours été de savoir qui domine et qui est dominé » ; « ce ne sont là que des mots indicateurs que l’homme utilise afin de dominer l’homme » Les fonctions sont identiques, mais le sens est différent.
Elle propose dans son essai une définition des cinq notions.
« Le pouvoir correspond à l’aptitude de l’homme à agir et à agir de façon concertée ». Le pouvoir appartient à un groupe, et sans le groupe, celui-ci se dissout. Il se produit une confusion entre puissance et pouvoir : pour Arendt, lorsqu’on parle de « pouvoir d’un homme » ou « pouvoir d’une personnalité », on veut en réalité parler de puissance. La puissance, en effet, est individuelle. Il réside une certaine autonomie dans la puissance. De ce fait, la puissance est faible face au nombre. D’ailleurs, le groupe est souvent hostile à la puissance, alors le pouvoir se place en opposition à la puissance. La force est décrite par Arendt comme « la qualification d’une énergie qui se libère au cours des mouvements physiques ou sociaux ». La force peut se confondre avec la violence, mais la violence est en fait un moyen de la contrainte, contrainte qu’on associe à la force. Dans le texte, on illustre la force pas « forces de la nature » ou « force des choses ». L’autorité, elle, s’applique à la personne. Elle réside dans le respect qu’on accorde à la personne, ce respect est nécessaire. C’est pour cette raison que l’autorité est menacée par le rire ou le mépris. Hannah Arendt écrit : « sa caractéristique essentielle est que ceux dont l’obéissance est requise la

en relation

  • Article de presse auto-compassion
    269 mots | 2 pages
  • Pourquoi, selon Hannah Arendt et la violence
    695 mots | 3 pages
  • Comunication aide soignante
    252 mots | 2 pages
  • Analyse dame de pique
    4101 mots | 17 pages
  • Bep css
    307 mots | 2 pages
  • La diversité des dirigeants et des styles de direction
    739 mots | 3 pages
  • Commentaire rousseau le droit du plus fort
    597 mots | 3 pages
  • L'esthétique de la violence chez littel
    2073 mots | 9 pages
  • Le cri
    300 mots | 2 pages
  • définition VC
    572 mots | 3 pages
  • hannah arendt
    1136 mots | 5 pages
  • Si chacun reconnaît le rôle libérateur et épanouissant de la vraie connaissance, les avis divergent sur la capacité de l’école à assumer ce rôle.
    640 mots | 3 pages
  • Les Régimes Totalitaires
    3885 mots | 16 pages
  • L’autorité est-elle indispensable à l’éducation ?
    767 mots | 4 pages
  • Dissertation explicative l'étranger d'albert camus
    846 mots | 4 pages