Fiche Obe Site
Mots-clés : tissu adipeux, adipocyte, IMC, bilan énergétique, gène ob, leptine, mélanocortine, variant génétique, adiposité péri-abdominale, rebond de poids, syndrome métabolique, gastroplastie, by-pass.
Maladie chronique évolutive sans tendance spontanée à la guérison.
Relie de nombreux déterminants comportementaux, psychologiques, sociaux ainsi que de facteurs de prédisposition.
Prise en charge longue et difficile.
Définition et classification
Obésité : trouble de la composition corporelle qui correspond à un excès de réserves énergétiques stockées sous forme de TG dans le tissu adipeux.
Peut être induite par une augmentation du nombre d’adipocytes (obésité hyperplasique) ou par une augmentation de la taille des adipocytes (obésité hypertrophique).
Classification reposant sur la valeur de l’IMC
Valeur de référence
18,5-24,9 kg/m2
Surpoids
25-29,9 kg/m2
Obésité type I ou modérée
30-34,9 kg/m2
Obésité type II ou sévère
35- 39,9 kg/m2
Obésité type III ou massive ou morbide
> 40 kg/m2
Physiologie
Phase dynamique
Phase statique
Phase dynamique descendante
-Bilan énergétique positif
-Constitution d’une obésité
-Aggravation d’une obésité
-Récidive après un régime amaigrissant
-Stabilisation pondérale
-Bilan énergétique
-Rarement spontanée
-Bilan énergétique négatif
Etiopathogénie
Génétique
Alimentaire
-Anomalie génétiques clairement identifiées relativement rares
-Syndrome de Prader Willi
-Anomalie du gène ob (leptine)
-Mutation dominante du récepteur 4 de la mélanocortine
-
-Origine variable
-Dysfonctionnement lésionnel des régions hypothalamiques contrôlant la prise alimentaire
-Troubles du comportement alimentaires : grignotage, compulsion alimentaire
Le déficit en récepteur de la mélanocortine 4 (MC4R) est la forme la plus fréquente d'obésité monogénique identifiée à ce jour. La prévalence dans la population générale est probablement de 1 sur 2000. Le déficit en MC4R est caractérisé par une obésité sévère, une augmentation de la