La France, l’Italie, le reste de l’Europe de l’Ouest, centrale et orientale, l’Amérique du Nord… Tous doivent faire face à la préoccupante croissance de l’obésité et des maladies associées (accidents cardio-vasculaires, diabète…), dont l’un des facteurs de risque est l’adoption par les consommateurs de mauvaises habitudes alimentaires. Ce contexte inquiétant de dégradation de santé publique a amené les autorités à réagir en introduisant des campagnes de sensibilisation sur l’importance de « bien manger ».
Parmi les messages de prévention les plus diffusés, se trouve celui du « 5 a day ». Ce programme, international, a pour but d’inciter les individus à consommer au moins 5 portions de fruits et légumes au quotidien, qu’ils soient frais, en conserve ou surgelés. Un consensus scientifique mondial place en effet la sous-consommation de fruits et légumes comme déterminant majeur de la dégradation de la santé publique. Preuves scientifiques à l’appui, les ministères de la santé au niveau mondial ont donc mis en place ces fameuses campagnes de communication incitatives à la consommation de fruits et légumes. En parallèle les produits qui garantissent un bon équilibre nutritionnel sont disponibles tout au long de l’année à des tarifs très abordables ; il n’a jamais été aussi facile de s’alimenter convenablement. Les légumes : un élément clef d’une alimentation équilibrée. Riches en vitamines, en minéraux, en fibres, devraient être présents à chaque repas.
Cependant, même si une majorité de consommateurs savent que les légumes sont bons pour la santé, ils en mangent en quantité limitée. « C’est pas bon », « c’est compliqué à cuisiner », « c’est cher » : autant d’idées fausses qui freinent la consommation de ces aliments indispensables à notre équilibre nutritionnel. En effet les légumes sont victimes de leur image notamment de simple accompagnement aux plats que nous préparons. Dans nos sociétés les repas sont élaborés autour des