Forrest gump
C'est juste l'histoire d'une vie, dans les années 60.
La vie d'un gars un peu simplet, un peu idiot, mais qui comprend le monde mieux que personne.
Le film commence. Il y a ce type assis sur un banc. Il attend le bus en mangeant des chocolats.
Et il y a cette femme à côté de lui. Il veut lui parler, alors il parle, même si elle ne répond pas.
« Vous voulez un chocolat ? Ma maman disait toujours : la vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ... Vos chaussures ont l’air très confortables. Ma maman disait qu’on pouvait savoir beaucoup de choses sur une personne en regardant ses chaussures. D’où elle venait, où elle allait… »
Et il se met à fermer les yeux, à les plisser très fort, comme un gosse, pour se souvenir de sa première paire de chaussures.
Il s’appelle Forrest. Forrest Gump.
Flash back. Forrest à 8 ou 10 ans. Il a un problème aux jambes, sa maman lui dit qu’il a le dos « tordu comme un point d’interrogation », alors il a les jambes recouvertes de ferraille.
Il vit seul avec sa maman, ils tiennent un hotel.
Madame Gump veut tout ce qu’il y a de mieux pour son fils, elle veut la meilleure éducation possible. Mais le problème, c’est que Forrest n’est pas tout à fait comme tout le monde.
Et c’est sur cette différence que se fonde le film : comment est ce que ce gamin, ce « 75 de QI », parvient à être diplômé d’université, champion du monde de ping pong, Héros de guerre au Vietnam, décoré de la Légion d'Honneur, source d’inspiration de la chanson "imagine" de John Lennon, prof de danse du King, capitaine de crevettier et multi-milliardaire du commerce de la crevette, à dénoncer Watergate, à parler de la guerre devant