Fragmentation et ségrégation urbaine en france
La ségrégation est un processus de mise à l’écart forcée, imposée à des populations. Ce procédé social débouche donc sur une division spatiale, entre celui qui ségrégue et ceux qui sont ségrégués. Par fragmentation nous entendons d’avantage fragmentation de la ville qui fait référence à une mosaïque de quartiers sans liens particuliers. Elle se rapporte donc plus aux infrastructures plutôt qu’à la population.
L’élément principal sur lequel repose la ségrégation spatiale est la croyance en une différence entre groupes de population. Elle peut provenir de préjugés raciaux, ethniques ou encore sociaux-économiques… . Sa principale force paradoxale elle que la ségrégation entraîne un éloignement, voire un enclavement social sans être réellement spatial. En France elle se caractérise par la différence centres-villes/ banlieues alors que leur distance n’est, souvent, que de quelques kilomètres. En effet, la ségrégation se marque par des frontières, qui peuvent être réelles ou imaginaires.
Aujourd’hui, l’élément structurant de l’espace urbain est le marché foncier. Il conduit à une séparation progressive des lieux de travail, de résidence et de loisirs.
La fragmentation et la ségrégation urbaine sont des processus actuels en France, nous en étudierons les causes, les conséquences mais aussi l’exemple concret de la ville de Marseille.
En France, les villes ne cessent de s’accroitre et donc les processus d’exclusion sociale aussi. Le problème de gestion des espaces urbains se fait ressentir, et des solutions doivent être trouvées.
Dans une ville, la représentation physique de la ségrégation et de la fragmentation est le quartier (étymologiquement ¼ de la ville), certains le perçoivent comme une sous-organisation à l’intérieur d’une ville, d’autres comme le reflet des diversités et inégalités urbaines. Certains quartiers existent à travers le regroupement ethnique, religieux, culturel mais aussi économique. En effet,