frefez
Le risque de change est une donnée que les industriels n'ont pas toujours gérée et qu'ils continuent parfois à négliger.
La volonté de se couvrir contre le risque de change vient donc du faite que l'internalisation du marché financière et l'abandon de parité fixe des devises ont accru considérablement la volatilité des cours de change.
On couvre le risque de change à partir des stratégies différentes. On peut adopter trois stratégies :
Ne pas se couvrir, c'est-à-dire le « no action », qui est en fait une conduite très spéculative puisqu'elle expose sans réaction à tous les aléas ; elle est aussi la plus répandue ;
Avoir recours à des couvertures classiques sur le physique ; Utiliser de nouveaux instruments.
Dans une première chapitre on définira le risque de change et les stratégies adoptés par opérateurs pour s y couvrir ; dans un deuxième chapitre on présentera les recours à des couvertures classiques aussi bien interne et externe ; dans un troisième chapitre, les recours aux instruments nouveaux ; et en fin dans une quatrième chapitre, les autres instruments de couverture.
Chapitre 2 : La couverture contre le risque de change
L'objectif de ce chapitre afin de bien définir les concepts liés au risque de change est de présenter les deux principes de couvertures contre le risque de change.
Chaque opérateur exposé à un risque peut selon son aversion au risque, procéder, soit à une couverture total, soit à une couverture partielle comme il peut décider la non couverture de ce risque. D'une manière générale, les opérateurs préfèrent la prudence et choisissent de se couvrir en acceptant de payer un coût de la couverture appelé aussi : coût de prudence.
On distingue deux grandes catégories de moyens de couvertures : les moyens internes que l'entreprise(l'institution publique ou