Gaz de schiste
Nicolas Sarkozy a confirmé mardi dernier l’abrogation de trois permis d’exploration de gaz de schiste, l’exploitation des ressources en hydrocarbures de la France ne pouvant selon lui se faire « à n’importe quel prix ». « Les trois permis de recherche de gaz de schiste qui concernaient votre région seront abrogés », a-t-il dit à l’occasion d’une visite dans le Gard pour marquer le classement des Causses et des Cévennes au patrimoine mondial de l’Unesco. Une décision qui a également une dimension politique, l’opposition des populations à ces explorations étant quasi-unanime. Donc, la France se méfie de ce gaz de schiste que les États-Unis désigne comme « révolutionnaire » sachant que ce gaz est certainement rentable mais potentiellement polluant. C'est ce qui provoque tant d'inquiétude et de colère chez les habitants, les élus locaux et les mouvements écologistes où se trouve ce fameux gaz de schiste. Aux États-Unis, le gaz de schiste rencontre un succès certes mais pas unanime à cause des mécontentements de certains habitants. Le potentiel gazier des schistes intéresse de nombreuses puissances économiques dans le monde notamment les gouvernements du Canada, d'Europe, d'Asie et d'Australie. Divers analystes s'attendent aussi à ce que le gaz de schiste puisse accroître considérablement les approvisionnements énergétiques mondiaux. Les États-Unis ont développé en masse l’exploitation des gaz de schiste à la faveur de techniques nées il y a quelques années. Cela a rendu le gaz bon marché outre-Atlantique, mais des pollutions ont été dénoncées du fait de la fracturation. Celle-ci consiste à fracturer la roche en grande profondeur avec un mélange d’eau, de sédiments et de produits chimiques projeté à haute pression, afin de libérer les hydrocarbures. Depuis quelques années, un gaz naturel joue un rôle croissant dans l'approvisionnement en gaz naturel aux États-Unis, en Russie (...) depuis le début du XXIe siècle. Dans le monde,