GIONO La Mort Du Petit Francais
La mort du « petit français »
Chapitre II
Problématique: À travers ce texte, l'auteur a-t-il pour seul objectif de transmettre au lecteur une vision réaliste?
Introduction:
Le hussard sur le toit est une œuvre écrite par Jean Giono en 1951, au lendemain de la seconde guerre mondiale. L'auteur ayant subi de nombreuses attaques injustifiées de la part de ses contemporains écrivains, il aura subi la prison et l'humiliation durant cette période. Véritablement blessé au niveau psychologique, l'auteur décidera de panser ses plaies grâces a ses écrits, notamment grâce à la mise en page de ce à quoi il aspire, c'est à dire des valeurs morales, de la bonté et de l'optimisme. C'est ainsi qu'Angelo verra le jour, au sein d'une Provence dévastée par le choléras, fléau divin, et que ce même personnage incarnera une étincelle de bonté au sein d'un monde noir et empli de tristesse, de mort. L'extrait présenté ici est un extrait du chapitre II de le Hussard sur le toit. Angelo découvre le village des Omergues, un paysages triste et dévasté. Son cheval, effrayé, tente de fuir mais mais est rattrapé par un médecin que l'on surnommera, à la manière d’Angelo, «le petit français». Les deux hommes tuent les bêtes du villages devenues folles et partent à la recherche des derniers survivants. Après avoir terminé une exploration désolante et écœurante, ils partent se reposer dans un bois, à l'écart du village. C'est a ce moment ci que les deux hommes rencontrent un enfant contaminé par la maladie et tentent de la sauver mais en vain. L’extrait débute à l'instant même ou le petit français n'a pas réussi a sauver l'enfant. A l'issue de la lecture de ce texte, nous pouvons nous demander si l'unique but de Giono était de décrire l'évolution d'un homme dans un cadre désolé mais vraisemblable. À travers ce texte, l'auteur a-t-il pour seul objectif de transmettre au lecteur une vision réaliste?
Nous verrons dans un premier temps, comment cet extrait est réaliste et pathétique