I. Un incipit qui remplit ses fonctions habituelles, en les détournant. Le cadre spatio-temporel est renseigné mais sa présentation est subjective et drolatique. L’action (une enquête) est esquissée et les personnages évoqués mais rien de précis n’est dit et aucun héros n’apparaît. II. Un incipit proprement original. Le narrateur " brode " à loisir, brouille les pistes, instaure un jeu avec le lecteur. Le récit fait une incursion dans le poétique, signalée d’ailleurs par le narrateur lui-même (avec la mention d’Apollon et de la prose poétique de Nerval). Le mélange des genres surprend. III. Les thèmes du roman sont fixés. La beauté, supérieure à la vérité, est affiliée au mal. On perçoit une réflexion sur l’homme. Sur le titre, premier seuil de lecture, on aura fait faire des hypothèses aux élèves : il se rapporte sans doute à un personnage, dont il illustre peut-être le caractère, la condition ; l’indéfini " un " peut aussi donner à ce personnage une dimension universelle ; le complément de nom " sans divertissement " confère un tour négatif, voire paradoxal, au titre. Qu’entend-on par " divertissement " ? Si la référence cultivée à Pascal fait défaut, recourir à l’étymologie (en latin, divertere : se détourner). | Un incipit réaliste, la création de l'illusion du réelA. Une impression d'authenticité : la vraisemblance du récitB. La création d'une complicité avec le lecteurII) Un incipit déroutant et énigmatiqueA. Un lecteur placé dans le flouB. Un lecteur placé dans l'attenteC. Un jeu entre réalité et fictionIII) Un incipit symboliqueA. Le motif récurent de la beauté du hêtreB. Le thème de la violence et de la peurC. Le thème de l'ennui, de l'isolement et de la peur______________ Comme dans l'ensemble de l'Oeuvre de Giono, l'arbre occupe une place de choix dans la thématique de Un Roi sans divertissement.
Le hêtre de la scierie, notamment, joue le rôle d'un véritable personnage. Présenté dès la première page du roman comme un