Gustave courbet
Gustave Courbet, né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon (Doubs), et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse, est un peintre français, chef de file du courant réaliste. Son réalisme fait scandale. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il est l'un des élus de la Commune de 1871 accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme. Il est condamné à la faire relever à ses propres frais. Libéré de prison, il se réfugie en Suisse. C’est à l’âge de douze ans qu’il reçoit ses premiers enseignements artistiques quand il entre au petit séminaire d’Ornans. Ensuite il rentre au collège royal de Besançon. Il part pour Paris vers la fin de 1839 après de médiocres études qu’il finit par abandonner. Logé par son cousin, il commence des études de droit mais se consacre totalement à la peinture dès 1840. Son ami d’enfance, Adolphe Marlet, l’introduit à l’atelier de Nicolas-Auguste Hesse, un peintre d’histoire qui l’encourage dans la voie artistique. Courbet se rend aussi au musée du Louvre pour y étudier les maîtres de l’école espagnole. Après avoir réalisé quelques toiles riches et expressives, il voyage en Hollande et en Angleterre Ses toiles représentent des situations contemporaines avec le plus de sincérité possible (Un enterrement à Ornans, 1850) quand il se consacre totalement au genre du réalisme. Les critiques sont choqués par ses productions. Son Atelier du peintre est rejeté de l'Exposition universelle (1855), ce qui le décide à exposer ses œuvres individuellement. Il peint les Demoiselles du bord de Seine (1857), le Sommeil (1866), la toile érotique l'Origine du monde(1866) et réalise la Falaise d'Etretat, lors d'un séjour en Normandie. Par la suite, il préside les Beaux-Arts et prend part au mouvement de la Commune. Accusé d'avoir contribué au démontage de la colonne de Vendôme, il est contraint de rembourser les frais de réparation et décide de s'exiler en Suisse, sans un sou en poche. Il s'y éteint en 1877.