Gustave moreau

578 mots 3 pages
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Les canons maniéristes, le style florentin, les motifs exotiques et orientaux feront partie intégrante de son oeuvre

Il revient en France et conquiert un large public de critiques d’art et d’intellectuels après l’exposition de tableaux tels que "Oedipe et le sphinx"(1864), "Le jeune homme et la mort", "La jeune fille thrace portant la tête d’Orphée"(1865). Il participe aussi à l’Exposition Universelle de 1878. En 1884, sa mère meurt et le choc violent qu’il ressent le plonge entièrement et exclusivement dans la réalisation de son oeuvre. En 1888, il devient membre de l’Académie des Beaux-arts, et y est nommé professeur en 1892. Il compte parmi ses élèves Matisse et Rouault. Il est apprécié pour "son rayonnement humain, son sens des dons et de la liberté d’autrui".

L’oeuvre de Gustave Moreau est unique et originale car il ne cherche pas à recréer la nature. L’observation des modèles vivants l’ennuie. Il s’adresse avant tout à l’esprit. Son ambition est de créer une oeuvre où l’âme peut trouver " toutes les aspirations de rêve, de tendresse, d’amour, d’enthousiasme et d’élévation religieuse vers les sphères supérieures, tout y étant haut, puissant, moral, bienfaisant, tout y étant joie d’imagination, de caprice et d’envolées lointaines aux pays sacrés, inconnus, mystérieux". Il veut s’abstraire du réel et du vécu car si Gustave Moreau n’est pas pratiquant, il est en revanche profondément religieux.

Si ses oeuvres chrétiennes sont assez austères, les tableaux représentant des scènes mythologiques portent aux fantasmagories. Car, passionné par la Bible et le Coran, fasciné par les mythologies grecques, égyptiennes et orientales, il a réussi à les unir et les mélanger pour en faire une évocation féerique à signification universelle. Sa vie d’artiste a été dominée par une quête intellectuelle et mystique de la légende et du divin.

Il s’est sans cesse heurté à l’impossibilité d’exprimer pleinement ses impressions et ses visions. Même s’il a su en

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