« Géopolitique des réfugiés du climat »

L'article a été écrit par M.B dans la revue magazine n°11 de CARTO, parut en mai-juin 2012. Il nous montre qu'un grand nombre de la population mondiale doit migrer à cause du réchauffement climatique, et envisage des solutions à ce phénomène qui ne cesse de s’accentuer.

Les « migrants environnementaux » ne cessent d'augmenter : ils étaient 38 millions en 2010, et le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) en prévoit 200 millions à un milliard en 2050. Les principales causes de ce phénomène sont les inondations, les tempêtes et les ouragans, les épidémies, la sécheresse ainsi que les mouvements de masse humides (dégradation des sols provocants avalanches et glissements de terrains). Mais la montée du niveau des mers menace aussi certaines régions. Toutes ces catastrophes naturelles et leurs répercussions touchent l'ensemble de la planète, mais certaines régions du monde y sont plus exposées que d'autres. En effet, les acteurs responsables du réchauffement climatique sont les pays développés et les pays en voie de développement sont ceux qui en subissent les conséquences. L'Asie est le continent le plus menacé par ces phénomènes météorologiques, selon la Banque asiatique de développement, six régions sur les dix menacées mondialement se situent en Asie. En Amérique latine, le nombre de migrants mexicains est important, dû à la faible productivité agricole ; l'Afrique est très vulnérable à cause des famines, des sécheresses...
Mais l'article nous montre aussi que les pays développés sont touchés, par exemple la tempête Xynthia en 2010, en France et l'ouragan Katrina en 2005, aux États-Unis. Mais les déplacements sont difficiles car de nombreuses politiques de pays empêchent l'immigration, et certains réfugiés du climat peuvent se voir refusés le droit de migrer. Par exemple, le petit archipel de l'océan Pacifique est extrêmement touché par les