Une loi absurde, mort-née et coûteuse :

Hadopi est une loi absurde et obsolète pour de nombreuses raison à commencer par le texte lui-même qui ne sanctionne pas le téléchargement illégal (ou piratage) mais créé une nouvelle infraction à savoir la non-surveillance de son accès à des services de communication en ligne (Internet) afin de prévenir la reproduction ou la mise en diffusion d’une œuvre sujette aux droits d’auteurs, ainsi n’importe qui disposant d’un accès Internet Wifi chez lui est potentiellement un pirate malgré lui puisqu’un hacker ayant en sa possession un ordinateur portable et un logiciel adéquat peut sans grandes difficultés et depuis le trottoir d’en face utiliser les connections à sa portée et ce sans être pénalement inquiété par Hadopi, pire encore : quiconque est confondu par Hadopi est présumé coupable contrairement aux usages de la Justice Française et obligatoirement condamné puisque qu’il sera impossible de prouver que le réseau était suffisamment surveillé au moment du délit et cette mesure malgré qu’elle ait été jugée contraire aux Droits de l’Homme par le Parlement européen sera belle et bien appliquée.

Le second point aberrant de Hadopi est sa manière de fonctionner puisque pour tracer les téléchargements elle s’appuie sur la connaissance de l’adresse IP (suite de chiffres qui diffère selon les ordinateurs et agit comme une carte d’identité) ce qui, de ce fait, cible les anciennes plates-formes P2P qui représentent une infime partie du téléchargement car désormais l’adresse IP est masquée dans la plupart des cas de téléchargements. Il est également intéressant de noter que le fichage du nom des pirates auprès des FAI afin d’appliquer la riposte graduée prévue par le texte de loi est équivalent à celui déjà imposés aux fournisseurs d’accès dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international ce qui peut paraître totalement disproportionné.

Troisième point le piratage s’est démocratisé pour une raison : les coûts élevés