Les mamies de la génération baby-boom ne sont plus ce qu’elles étaient.¤

Le formidable allongement de la vie change profondément la structure de la famille. A une nouvelle vague de grands-parents dynamiques s’ajoute une quatrième génération, celle des arrière-grands-parents : ils sont plus de deux millions en France !

Les mamies sont encore nombreuses à travailler, à avoir des activités mais aussi... une vie de femme. Qui sont donc ces grands-mères nouvelle génération ? Leur rôle a-t-il beaucoup évolué ? Comment aiment-elles se faire appeler désormais ? Pourquoi veulent-elles garder leurs petits-enfants à des moments choisis ? Comment conçoivent-elles leur rôle vis-à-vis d’eux ?

Mais la mobilité géographique ou l’exiguïté des logements rend aussi parfois difficile la continuité du lien intergénérationnel. Beaucoup de personnes très âgées se retrouvent véritablement isolées, tandis que les parents regrettent de ne pas avoir suffisamment de temps à consacrer à leurs enfants... A quelles difficultés sommes-nous confrontés quand un parent âgé ne peut plus vivre seul ? Quels modes d’accueil et quels relais sont à envisager ?

Quelles initiatives peuvent permettre de recréer ces liens intergénérationnels au sein ou en dehors du milieu familial ? Pourquoi est-ce si important pour tout le monde ? Que peuvent s’apporter mutuellement les jeunes enfants et les personnes âgées ?

Les grands-parents d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’avant guerre. Plus autonomes, plus jeunes et plus actifs, ils transmettent aux petits-enfants, quand c’est possible, un sens fondamental de la lignée et rendent palpable la notion du temps qui passe.

Aujourd’hui, les grands-mères sont des femmes nées après le baby-boom, qui ont travaillé durement, parfois dans les champs ou les usines, et la société moderne leur offre la possibilité de faire des choses différentes à l’heure de la retraite. De nouvelles images s’offrent à elles, elles souhaitent s’offrir du