Histoire des institutions, les capétiens
Jusqu’à la fin du 12ème siècle, on assister à un système tout à fait surprenant, ce système de la féodalité fondé sur le lien de vassalité et elle va persister et le pouvoir va s’exercer par l’intermédiaire de ce système. Mais dans ce système, le royaume est morcelé en principautés. Les rapports de vassalité forment autant d’écrans à l’exercice de l’autorité royale et c’est une aristocratie militaire qui apparait comme la principale force politique. Mais la féodalité est aussi un système social.
Lorsqu’Hugues Capet est élu, la royauté est considérablement affaiblie, l’autorité royale s’exerce en île de France, de Senlis à Orléans et encore cette autorité s’exerce avec difficulté. Ailleurs, les grandes seigneuries se sont constituées. Malgré ce système, il y a un certain nombre d’éléments de continuité entre la grandeur carolingienne passée et cette période capétienne qui commence, c’est donc autant de remparts à la désintégration de l’Etat. La reconstruction de l’Etat et la puissance de la royauté vont se reconstruire sur la base de ces éléments de continuité.
Section 1 : les fondements de la royauté
§1 : Un roi sacré :
En 987, Hugues Capet, après avoir été élu est sacré à NOYON par l’archevêque ADALBERON. Ce sacre désormais a pour mission de transformer le roi désigné par les grands en roi régnant. Le sacre est un élément essentiel dans l’histoire d’un règne. Ce sacre s’intègre dans un cérémonial.
A. Le cérémonial du sacre
Assez rapidement, sous l’influence de HINCMAR de Reims, Reims va s’imposer comme lieu de sacre par l’archevêque de Reims. A partir d’Henri 1er, le sacre est à Reims par l’archevêque de Reims.
La cérémonie se compose de plusieurs étapes distinctes.
- La promesse : elle se retrouve dans le sacre après louis le bègue. Elle traduit la volonté de définir la mission du roi, fixer le cadre de son action. Autrement dit, à l’inverse, pourvoir contrôler