Historique des JO
La création officielle des Jeux remonterait à en fait 776 avant J.-C., date à laquelle un certain Koroïbos aurait remporté la course du stade (192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès), épreuve à laquelle se réduisaient les Jeux à l'origine. C'est d'ailleurs à partir de cette date que les Grecs ont compté le temps en olympiades (périodes de quatre années séparant la célébration de jeux Olympiques consécutifs).
Avant cette date, les jeux Olympiques n'auraient été que des jeux locaux arrêtés et modifiés à maintes reprises et sans grand impact en Grèce, semble-t-il, puisque l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, œuvres datées de cette époque, n'y font guère référence.
La première mention de jeux sportifs dans la littérature grecque remonte à Homère qui décrit dans le chant XXIII de l’Iliade des jeux funéraires organisés par Achille pour honorer la mémoire de son cousin Patrocle tué lors de la guerre de Troie.
Pour accueillir les jeux Olympiques, les Grecs édifient un véritable « village olympique » associant les cérémonies religieuses aux foires commerciales et aux compétitions sportives.
Ainsi, autour de l'Altis, s'élèvent d'un côté le gymnase, la palestre, le prytanée, le léonidaïon, le théokolion et le bouleutêrion, et de l'autre l'hippodrome et le stade :
– Le gymnase sert à la fois à l'entraînement des athlètes et aux conférences des philosophes ;
– dans la palestre se déroulent les épreuves de lutte ;
– le prytanée est l'hôtel où sont hébergés les athlètes ;
– Le léonidaïon accueille les hôtes de marque ;
– le théokolion est réservé aux prêtres ;
– le bouleutêrion est l'endroit où siègent des juges-arbitres, appelés « hellanodices », qui président au bon déroulement des Jeux ;
– les compétitions de courses de chevaux et de chars ont lieu dans l'hippodrome, long de 125 mètres et large de 30 ;
– sur le stade (nom qui désigne alors non pas la piste mais sa longueur, égale à 196 mètres), toujours visible aujourd'hui