Dans ce livre, Sartre essaie de nous faire croire que seul l’homme est responsable de sa condition et qu’il est donc le seul à pouvoir la modifier. Pas de circonstances atténuantes donc pour cet animal dénué nature qui ne se définit que par son existance dont il est et restera maître :"L’Homme est condamné à être libre" selon notre ami philosophe.
Ce livre bien ficelé et disposant d’une argumentation presque sans faille à fait polémique à sa sortie après la 2ème Guerre Mondiale,car au lieu d’être démagogique comme il aurait été préférable,il prétend que toute la responsabilité de la guerre repose sur les épaules d’un homme déjà démoralisé par l’horreur du conflit auquel il vient d’assister et qui doit en plus s’ affliger de l’entière resposabilité de cette hécatombe.
Loin de moi l’idée de prétendre que l’homme n’y est pour rien, je pense qu’il faut aussi admettre qu’il existe un certain nombre de facteurs socio-historiques non négligeables qui ont poussé les hommes de ce temps à faire des choix qui paraissent absurde avec le recul. On ne fait pas la guère par plaisir,on y est forcé !
Et c’est le cas pour tout choix,nous les faisons toujours en fonction de stimulus de notre environnement,aucun choix n’est donc le fruit de notre libre arbitre proprement dit.
Le presque légendaire leitmotiv sartrien "l’Existence précède l’essence" n’est donc, selon moi ,que le fruit d’un esprit idéaliste appeuré par la perspective d’un homme déterminé par les circonstances.

Sartre y présente son existentialisme et répond aux critiques faites par des penseurs chrétiens ou marxistes, et en particulier par lescommunistes - dont il souhaite se rapprocher. Il constitue une introduction extrêmement claire, bien que simple, à l'existentialisme, et peut sans la moindre difficulté être lu par des personnes non habituées à des textes philosophiques plus ardus. Toutefois la trop grande simplicité de ce texte a conduit Sartre à le renier philosophiquement. Ce ne peut être à la rigueur