Hypotheses-dopaminergiques
P.M. LLORCA
Université d’Auvergne Faculté de Médecine Équipe d’Accueil 3845
Aspects historiques
• Carlsson et Lindquist (1963) :
– Administration de Chlorpromazine et Halopéridol chez le rongeur mettent en évidence une accumulation cérébrale des métabolites des catécholamines : Dopamine et Noradrénaline
• Van Rossum (1967) :
– Mise en évidence d’une inhibition de l’effet hypotenseur de la DA chez le lapin par Halopéridol – Formule l’hypothèse de l’action des NLP par le biais du système Dopaminergique
Aspects historiques
Seeman et al (1976) :
Mise en évidence d’une relation log linéaire entre doses de neuroleptiques utilisées en thérapeutique et constante d’inhibition de la liaison de la dopamine à son récepteur D2
Hypothèse de l’action des neuroleptiques :
Blocage de la transmission DAergique par antagonisme des récepteurs
Aspects historiques
• Van Praag (1977) :
– Mise en évidence d’une augmentation de l’HVA (acide homo-vanilique, métabolite de la DA) dans le LCR des patients traités – Augmentation plus importante chez les sujets traités par Halopéridol comparativement à la Chlorpromazine – Corrélation entre accumulation de l’HVA et intensité de l’amélioration symptomatique
Aspects historiques • Au total :
– Hypothèses :
• Neuroleptiques : antagonistes des récepteurs DA • Action des neuroleptiques par blocage de la transmission dopaminergique
– Activité antipsychotique – Production des effets indésirables
– Mais également, permet de poser l’hypothèse de l’hyperdopaminergie dans la schizophrénie
Antipsychotiques et voies dopaminergiques
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Stahl SM. Essential Psychopharmacology. Cambridge University Press, 1998
Les différents types de récepteurs dopaminergiques
Description d’un neurone dopaminergique (DA) et d’un récepteur post-synaptique
Corps cellulaire neurone DA presynaptique DA2/3
DA