Démarche clinique en SLD
M.H. 83 ans est hospitalisé au service de neurologie depuis le 23 avril 2014 pour hallucinations et idées délirantes dans le cadre d'une maladie de Parkinson idiopathique. La maladie de MH a été diagnostiquée en 2008, après une "lune de miel" de 6 ans où la maladie était stabilisée et les traitements efficaces, l'état de MH s'est dégradé et il a présenté un échappement d'efficacité se manifestant par des fluctuations ON/OFF et des dyskinésies. Cette hospitalisation vise à une réévaluation clinique et thérapeutique de sa pathologie.
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique qui se caractérise par la destruction précoce des neurones qui sécrètent la dopamine au niveau de la substance noire du tronc cérébral. Cette destruction provoque une insuffisance dans la sécrétion de dopamine. Cette insuffisance en dopamine entraîne des troubles dans la régulation motrice. Elle se définit par trois signes cliniques principaux: bradykinésie plus l'un ou plusieurs de ces trois signes:tremblements de repos, rigidité extrapyramidale ou troubles posturaux.
C'est une maladie insidieuse et évolutive. M H bénéficie donc de plusieurs traitement antiparkinsonniens: AZILECT 1mg, qui appartient à la famille des IMAO sélectifs B. Il bloque la dégradation de la dopamine dans le cerveau. Il permet ainsi d'améliorer certains symptômes, comme la raideur musculaire et la lenteur des mouvements. Ce traitement lui est administré 1 fois par jour à 8h.
Il a également le MODOPAR 125 mg, 3,5 cp/j 1cp à8h, 10h,12h et 0,5cp à 16h ce médicament appartient à la famille des dopaminergiques. Il vise à combler le déficit en dopamine. Il contient de la lévodopa (ou L-dopa) qui se transforme en dopamine dans l'organisme et du bensérazide qui stabilise l'effet de la lévodopa. Les principaux effets indésirables possibles du médicament sont nausées, vomissements, sécheresse de la bouche constipation , troubles du rythme cardiaque, hypotension orthostatique.