Icompte pourfendu
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La représentation de la guerre dans ce livre est dotée d’une forte dose de ridicule. L’attitude du vicomte est totalement bête : « Quand on [a] vu deux Turcs, c’[est] comme si on les [a] tous vus . […]Pour ce qui est de les avoir vus, maintenant Médard les [a] vus ; il aurait pu rentrer chez nous, à Terralba, juste à temps pour le passage des cailles. Seulement, c’[est] pour faire la guerre qu’il s’[est] engagé ». (chap.2, l.40-47) On ne s’engage pas dans l’armée uniquement pour voir l’ennemi comme le souhaite tellement Médard. Il reste sur le champ de bataille uniquement parce qu’il s’y est engagé. Autrement, il serait déjà partit en laissant ses confrères seules après avoir vu un turc. Sa pensée nous démontre que son attitude n’est pas vraiment propre à un vrai guerrier à la guerre. De surcroit, l’image des soldats laisse à désirer : « Habitué comme ils l[e sont] à de brusques alertes tant de nuit que de jour, même à l’heure du bain de pieds ils gard[e] leur casque en tête, la lance et le bouclier en mains. Dans des tentes plus haute drapées en forme de kiosque, les officiers se poudre-de-riz[e] les aisselles et s’évent[e] avec des éventails de dentelle ». (chap.1, l.129-134) Les soldats semblent se la couler douce avec leurs éventails, mais ils restent aux aguets même dans leur bain. Ça n’a aucun sens tout ça parce s’ils sont prêts au combat jour et