Les IDE au Kenya

Selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, les investissements directs étrangers (IDE) sont des "investissements qu'une unité institutionnelle résidente d'une économie effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une unité institutionnelle résidente d'une autre économie et d'exercer, dans le cadre d'une relation à long terme, une influence significative sur sa gestion". Par convention, une relation d'investissement direct est établie dès lors qu'un investisseur acquiert au moins 10 % du capital social de l'entreprise investie.
Ces IDE sont réalisés pour répondre à deux motivations : une réduction des coûts (coût main d'œuvre, coût matière première, optimisation fiscale...) et la conquête de nouveaux marchés (difficiles à pénétrer par simples échanges commerciaux).
Les IDE ont un effet généralement positif sur la croissance des pays d'accueil. En revanche, il est plus compliqué d'estimer leurs effets sur l'emploi dans les pays investisseurs ou encore sur les conditions de travail.
Nous allons donc étudier les différents effets provoqués par ces IDE en prenant comme exemple le Kenya, la " jeune Afrique " qui intéresse de plus en plus les entrepreneurs.

Corrélation IDE , PIB et IDH

Le Kenya est devenu une des premières destinations d’IDE en Afrique depuis 2010. En comparant les IDE avec le PIB et l’IDH du Kenya, nous allons mettre en évidence le rôle des IDE dans le développement d’un pays.
Nous voyons que les IDE entrant en 2010 sont de 178 000 000 de dollars, avec un PIB de 32 milliards de dollars et un IDH de 0,511 qui classe le Kenya dans les pays en développement humain. Grâce aux IDE, qui connaissent un taux croissant par année dans la période 2007-2013 de 40%, le Kenya se situe en deuxième position en termes de croissance.
Nous pouvons voir aussi qu’en 2011 les IDE entrants furent de 335 000 000 de dollars, un PIB de 34 milliards et un IDH de 0.515. La tendance à investir s’intensifie donc