Ide maroc 2004
Au Royaume du Maroc, les nombreuses réformes engagées par les autorités ont permis d'atteindre une stabilité macroéconomique. Ces mesures ont en effet stimulé le développement du secteur privé et une augmentation des flux entrants d'investissements étrangers directs (IDE). Cette augmentation constitue un bon résultat qui démontre l'intérêt que le Maroc représente pour les investisseurs étrangers et les efforts accomplis pour assainir l'environnement juridique lié à l'investissement. Le pays a mis en place des structures chargées de la promotion de l'investissement et a fait des efforts pour que sa réglementation soit plus accessible. Suite à ces efforts, en 2005, le Maroc s'est classé premier pays hôte d'IED au Maghreb, et quatrième en Afrique, avec un flux brut de 2,9 milliards de dollars.
Ces chiffres doivent cependant être relativisés. Ces résultats en termes d'attraction des IDE restent modestes par rapport au potentiel d'investissement du pays. Bien que d'importants flux d'IDE aient été attirés en dehors de toute opération de privatisation, la forte volatilité de ces flux cette dernière décennie reflète le rôle essentiel joué par le programme de privatisation et l'absence d'une stratégie proactive de promotion des investissements.
En s'appuyant sur les progrès réalisés, le Maroc devrait diversifier les flux d'investissements, diminuer leur volatilité et assurer leur pérennisation. La stratégie de promotion et de ciblage des IDE doit être renforcée dans certains secteurs identifiés dans le programme de développement appelé «Plan Émergence ».
Ainsi, le Gouvernement marocain affiche aujourd'hui la ferme volonté de continuer sur la voie des réformes économiques entreprises et de créer un climat favorable et propice aux investissements. Mis en place en novembre 2005, le Plan Émergence vise l'élaboration d'une politique volontariste et ciblée au service de l'essor de l'économie nationale ; il propose une nouvelle stratégie industrielle, en