Idées trop noires
Selon l'INSEE, « deux dimensions de la précarité peuvent être distinguées [..] d’une part la précarité de l’emploi est caractérisée par la relation contractuelle et sa plus ou moins grande stabilité ; d’autre part la précarité du travail qui renvoie à la manière dont l’individu se représente son rapport à l’emploi (conditions de travail, possibilité de promotion, appréciation de l’environnement de travail, etc.) et la sécurité de l’emploi. »
Un « emploi précaire » ou un « travail précaire » désigne un emploi qui présente trop peu de garanties d’obtenir ou conserver dans un avenir proche un niveau de vie « acceptable », et qui engendre un profond sentiment d'incertitude sur l'avenir, un sentiment de précarité. On parle parfois de « halo de précarité »1.
Des revenus très faibles ou des contrats courts sur un marché du travail fortement affecté par le chômage sont les principales sources du travail précaire.
Pour un actif, les situations de travail précaire peuvent avoir des origines diverses, notamment : des emplois à durée déterminée dans des branches d'activité ou des professions où le taux de chômage est élevé ; l’absence d'assurance chômage ; un travail insuffisamment rémunéré pour vivre dans des conditions de vie acceptables ; des emplois avec des clauses de mobilité géographique conséquentes, des emplois dans une société en difficultés financières un au sein d’un secteur en mutation technologique, où la probabilité d’unlicenciement « pour raisons économiques » est élevé ; un État faible incapable de protéger un employé d'un non-respect de son contrat de travail ou du travail au noir ;
Les conséquences du travail précaire peuvent aller