Information ricard
Tout commence dans le Marseille des années 1930. Dans les cafés, les liqueurs anisées sont légion, la plupart clandestines, et trop douceâtres au goût des consommateurs.
A Sainte-Marthe, le fils d'un négociant en vins, Paul Ricard, rêve d'une formule "qui réponde au goût du plus grand nombre". Chaque nuit, dans un laboratoire de fortune, il fait macérer plantes de Provence, graines de fenouil, essence d'anis…
Enfin, un jour de 1932, il tient sa recette : « Il s'appellera Ricard, le vrai pastis de Marseille ! ».
Paul Ricard n'a que 23 ans. Il vient d'inventer le premier long drink à la française : un volume de pastis avec cinq volumes d’eau et de la glace.
«J'engage mon nom, proclame-t-il, car je suis sûr de la grande qualité de mon pastis et je suis fier de son goût unique.» Ancien élève des Beaux-Arts, le jeune homme dessine sa première affiche et sa première étiquette.
Le succès du pastis Ricard est fulgurant. Dès 1938, les ventes atteignent plus de 2,4 millions de litres. En 1984, la marque, connue dans le monde entier, célèbre sa milliardième bouteille.
Elaboration du Ricard :
Le pastis Ricard doit sa réputation à une recette unique, demeurée secrète depuis sa création. Il se distingue par la qualité et la variété de ses ingrédients naturels.
La badiane de Chine ou anis étoilé en constitue l'ingrédient principal. Les meilleurs fruits sont cueillis à la main, séchés au soleil et distillés une première fois sur place. A la source, le sélectionneur Ricard choisit les meilleures essences de badiane.
La route des arômes se poursuit au Moyen-Orient à la découverte d’un autre ingrédient naturel : la réglisse. Sur les lieux mêmes de récolte s'opère la sélection des "bois" (racines) les plus aromatiques. C'est la réglisse qui apporte de la rondeur au pastis Ricard et lui donne sa légendaire couleur jaune.
Le voyage s’achève dans la garrigue provençale. Thym ? Sarriette ? Marjolaine ? Si le secret est bien gardé, la célèbre recette