Ingenieur du son
Secteur
Audiovisuel, cinéma
Niveau d’études minimal
Bac + 2
Bac conseillé
S, STI2D (ex-STI)
Alternance
Oui
Sélectivité des études
Forte
Insertion professionnelle
Difficile
Salaire débutant
1.200 € (1)
Sur un plateau de tournage, l’ingénieur du son est l’oreille du réalisateur. À la fois artiste doté d’une bonne culture musicale et technicien de haut vol, il est le responsable de l’identité sonore du film. Qualité du son, tonalité des dialogues, choix des bruitages… son travail commence dès la lecture du scénario durant laquelle il imagine la couleur sonore du film. En fonction de ses choix et de son analyse, il adapte son matériel de prise de son. Lors du tournage, il collabore avec les perchistes qui positionnent les micros en fonction de ses indications. La hantise de “l’ingé son” ? Les parasites et les interférences qui “abîment” un son. Après le tournage, il réalise le mixage, étape essentielle qui consiste à mélanger et doser les différentes sources sonores pour obtenir la bande-son définitive du film.
Quand il ne travaille pas pour l’audiovisuel, l’ingénieur du son évolue dans le monde musical : il enregistre des albums en studio, sonorise des salles de concert, etc.
Ses compétences : enregistrer, mixer, sonoriser.
Sa formation : un BTS métiers de l’audiovisuel option métiers du son, une formation en école spécialisée (bac + 3 à bac + 5), ou bien le Conservatoire national supérieur de musique à Paris, qui recrute chaque année une dizaine d’étudiants à bac + 2 (cursus scientifique) pour une formation en quatre ans qui mène au diplôme de “musicien-ingénieur du son”. Il existe aussi des formations à la fac, comme le master pro image et son à Brest (29), et la filière SATIS (sciences et technologies de l’image et du son) à l’université d'Aix-Marseille.