institution francaise et espagnol
Cette prise en charge est facilitée par une connaissance de plus en plus précise des hormones naturelles en jeu et de leurs rôles dans les fonctions de reproduction humaine avec mise au point progressive de molécules de synthèse permettant une maîtrise de la procréation de plus en plus adaptée, avec de moins en moins d’effets secondaires. Cette prise en charge chimique en matière de contraception et de procréation médicalement assistée (PMA) doit être doublée d’une prise en charge comportementale face aux IST (infections sexuellement transmissibles) encore appelées MST ou maladies vénériennes.
I. Le cycle de la femme et son contrôle naturel.
Le cycle menstruel de la femme comporte le cycle ovarien et le cycle utérin (cf. fig3 p114 et cf. polycopié).
Le cycle ovarien comprend deux phases : du début des règles à l’ovulation, la phase folliculaire durant laquelle un follicule mûrit. de l’ovulation aux règles suivantes, la phase lutéale pendant laquelle le corps jaune est actif.
Le follicule et le corps jaune sécrètent les œstrogènes et la progestérone, hormones sexuelles qui synchronisent l’activité de l’utérus et celle des autres organes génitaux. Les œstrogènes et la progestérone stimulent le développement de l’utérus et leur chute en fin de cycle provoque l’apparition des règles ou menstrues. Un nouveau cycle utérin débute le 1° jour des règles.
Le cycle ovarien est contrôlé par le complexe hypothalamohypophysaire (CHH) (cf. fig4 p115). La neurohormone GnRH, sécrétée par l’hypothalamus, stimule l’hypophyse, qui à son tour libère alors deux hormones stimulant les ovaires : ce sont les gonadostimulines FSH et LH.
Les hormones ovariennes influencent en retour le CHH : tout au long du cycle par un rétrocontrôle négatif ces hormones sexuelles inhibent le CHH et c’est pourquoi le taux de FSH et LH est bas (cf. fig5 p115 et cf. polycopié). mais aux alentours de l’ovulation une forte concentration d’œstrogènes