Interview d'august darnell par gonzai
31/01/11 17:26
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KID CREOLE Résu-érection du paradis perdu!
Kid Creole aurait-il pu s’appeler Kid Pilaf ? Sans doute. L’homme qui fut managé par Chris Blackwell puis par Tommy Mottola était juste trop fort. Des convictions plein (...) suite Kid Creole aurait-il pu s’appeler Kid Pilaf ? Sans doute. L’homme qui fut managé par Chris Blackwell puis par Tommy Mottola était juste trop fort. Des convictions plein la tête et une passion pour le cinéma qui vous emmène au bout du monde. Car avant la révélation au grand public, Kid Creole s’appelait August Darnell et distillait des one takes à travers le monde. Des tracks introuvables ou disséminés. Jusqu’au travail d’inventaire orchestré par Guido Minisky, qui offre à notre Kid une pétillante biographie musicale de ses premières années d’expérimentations sonores. Rencontre et chapeau bas. The August Darnell Years 1974-1983, ce n’est pas une compilation, c’est un volcan qui recrache ses cendres. Et cette fois-ci, pas question d’évacuer les populations. Gonzaï : Il y a une quantité presque plus importante de styles musicaux sur cette dernière compilation que de titres, comment êtes-vous arrivé à jouer autant sur les genres et leurs caractéristiques ? Kid Creole : Je ne pense pas vraiment que ça vienne de moi mais plutôt de la manière dont j’ai grandi. Grandir dans le Bronx te fait devenir une part de ces musiques. Il y avait, entre autres, beaucoup de Portoricains dans le Bronx, il y avait donc beaucoup de salsa. C’est, en quelque sorte, devenu la B.O de ma jeunesse. Mais il suffisait d’aller dans le «block» d’à côté pour écouter des mecs qui jouaient du Johnny Cash, et encore plus bas, c’était Motown. Donc quand j’ai commencé à faire de la musique, je ne voulais pas maîtriser le funk, la salsa, le reggae ou la country, mais je voulais maîtriser toutes les formes de musique qui s’offraient à moi. C’est finalement ce qui m’a réellement