Intoduction au droit international
Les grandes mutations du droit international au cours du XXème siècle
La mondialisation est un phénomène où il est de plus en plus facile de voyager et de bouger entre les pays. C’est une caractéristique de la fin du XXème siècle. Dans l’histoire, la colonisation a été la 1ère mondialisation. La mondialisation correspond aux échanges et interactions entre différentes zones et populations. Les aspects positifs sont les échanges humains, les facilités à communiquer, le rapprochement de différentes parties du monde. Mais ce n’est qu’une illusion : certaines parties ne communiquent et ne bougent pas du tout. La vision européenne est de penser qu’on a accès à tout, que les technologies sont élevées. Ce niveau de développement nous fait oublier le reste et ce à quoi les autres n’ont pas accès. Le droit international public concerne tout le monde ! Pas seulement l’europe. C’est une matière qui consiste à intégrer des valeurs hétérogènes dans le droit et dans sa mise en œuvre. Il faut apprendre à déplacer son regard.
Il y a plusieurs grandes phases. - XVI et XVIIème siècle : droit international classique. C’est l’émergence de l’ordre westphalien. C’est une société interétatique (= composée d’états). Le droit international (DI) est alors fait par et pour les états pour régir leurs relations. Mais son ampleur est relativement limitée. On assiste à une évolution avec les droits de l’homme et la participation croissante des personnes privées aux relations internationales. Mais il existe de nouveaux acteurs : les organisations internationales. Il y a une diversification des acteurs, des techniques et donc des effets sur le DI qui se développe de manière plus complexe. Il a été l’instrument juridique aux nombreux sujets qui nécessitaient une coopération. Besoin de plus en plus important = développement considérable. - XXème siècle : Les droits de l’homme posent aussi la question du fonctionnement interne des Etats. Le droit interne est devenu