Introduction historique au droit civil
-> dimension morale
St Thomas d’Aquin (XXIIe s.) reprend la pense d’Aristote définit le droit comme ce qui est juste : « jus id est quod justum est »
Notion de justice qui le dépasse avec une dimension morale, le Droit est une science humaine objective =/ ce qui est gauche, injuste, maladroit
La justice consiste en rendre à chacun ce qui lui est dû, « suum cuique tribuere »
La notion objective de justice comporte ds l’esprit de chacun une dimension subjective.
Loi du talion ?
Réparation par d’autres moyens ?
En ce sens la justice peut également prendre les atours de l’égalité.
Aristote, l’éthique à Nicomaque, la justice = 2 + 2 : addition de chose qui paraissent égales l’une par rapport à l’autre (la balance)
Certain esprit d’impartialité pour le juge, là encore l’art exprime la justice sous 2 formes :
- le glaive/part équivalente
- déesse aveugle/au-dessus des contingences matérielles des parties
Visée du droit et de la justice ? Vérité qui par définition est une et immuable, mais est imparfaitement connue de l’homme et d’ailleurs imparfaitement connaissable.
Le droit rejoint donc finalement la morale mais cette morale objective fixe définitivement la limite du bien et du mal, ce que fait la loi pénale lorsque par la volonté générale fixe ce qui est condamnable pénalement de ce qui ne l’est pas.
-> recherche du bien commun on peut donc dire que le droit s’inscrit d’un pt de vue philosophique ds une démarche vertueuse, et qu’en ce sens, il est au service de la justice. Le droit est tt ce qui permet aux hommes de s’ajuster entre eux.
Le droit contribue à l’exercice d’une vie harmonieuse en société. L’harmonie est évidemment le signe de la réalisation du bien, c’est aussi un critère de définition de la beauté.
Le Droit n’est pas tt entier contenu dans la loi, le droit ne se résume pas à la loi.